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Pourquoi écrire

  • Foto del escritor: Myriam Tercero
    Myriam Tercero
  • 30 mar 2016
  • 2 Min. de lectura

Qu'est-ce que je souhaite partager en écrivant? Une expérience qui m'a fait du bien, un moyen de considérer la vie différemment qui permet de vivre plus léger, plus libre, de se mettre en adéquation avec notre ressenti intérieur le plus profond et le plus vrai.

Il n'y a pas de chemin tout tracé, pas de solution miracle. Il s'agit de comprendre, de comprendre sa nature authentique, loin du cadre obligatoire. S'il n'y a pas de remède miracle il y a toutefois des recettes, des trucs pour mieux se comprendre, mieux saisir sa nature véritable. D'abord notre capacité à nous observer, à observer nos pensées. Nous partons très souvent du principe que nous sommes nos pensées mais si nous étions nos pensées nous ne pourrions nous observer. Une main ne peut s'observer, elle est une main. Une pensée peut être observée, dans ce cas qui observe? Qui est l'observateur?

Cette distance entre observateur et pensée donne une première information fondamentale: puisque distance il y a, je peux me désengager des pensées. Je peux choisir mes pensées, les orienter. Cela demande cependant une pratique régulière d'observation.

L'observateur voit. Il n'est pas pris dans l'engrenage, n'est pas touché par ce qui se passe, il regarde c'est tout.

Laisser l'observateur nous guider est essentiel. En écrivant ceci il semble que l'observateur n'est pas nous, mais c'est là le paradoxe, il est à la fois nous et en quelque sorte hors de nous. Plus vaste et moins impliqué, il est notre nous véritable.

Paradoxe, c'est un des concepts qui va émerger dès que l'on s'observe, qu'on observe nos pensées et que l'on commence ce chemin de connaissance de soi et de la réalité, hors conditionnement et illusion, qu'est le chemin spirituel.

Silence et paix au milieu de l'agitation et du bruit. Ou plutôt derrière, en arrière fond, au centre de soi.

Idéal de vie qui souhaite surgir du fond de nous. Mais il ne peut le faire que lorsque le silence se fait ou plutôt lorsque l'on peut être conscient de cette autre dimension intérieure qui nous relie à bien plus vaste que ce que notre vie usuelle nous fait croire comme réel et inaltérable.

C'est bien plus facile que ce que l'on ne pense même si cela semble le contraire. Une fois cette dimension intérieure reconnue, trouvée, il se produit un basculement de notre vision du monde. C'est comme regarder tout d'un coup la vie depuis plus haut, en fait depuis le point de vue de l'observateur.

Les aléas passés sont des leçons, des enseignements. Le parcours de notre vie est complet, chaque pas et chaque geste essentiel. Il n'y a pas d'erreur, il y a un cheminement d'enseignements successifs.

C'est une chorégraphie, une danse complexe qui à chaque pas nous rapproche de l'essentiel, nous apporte une expérience dont l'observateur se nourrit, que l'on en soit conscient ou non.

 
 
 

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