Souffrance
- Myriam Tercero
- 3 abr 2016
- 2 Min. de lectura
Je ressens parfois l'impuissance d'exprimer, de faire saisir qu'il n'y pas de vrai résolution du problème de la violence s'il n'y pas réalisation intérieure du sens profond de la vie. S'il n'y a pas réalisation profonde de notre nature divine et du soulagement que cela procure, de la compréhension que cela apporte de la nature de la souffrance. Souffrance qui engendre la violence.
Je ne sais comment exprimer le paradoxe: il n'y a rien à changer du monde matériel car tout est à sa place. Cependant, le nez sur le tableau, nous ne pouvons distinguer le dessin complet. Nous pouvons cependant avoir l'intuition que tout y participe lorsqu'en jetant un regard en arrière nous pouvons constater que tout dans notre vie a participé à notre évolution. Que c'est parfois (et même souvent) lors des difficultés majeures que nous avons appris le plus sur nous-même.
En même temps reconnaître que l'apprentissage n'a pas besoin de se passer dans la souffrance, que lorsque l'on se place depuis le point de vue de l'observateur, il est plus facile d'intégrer la leçon. Que lorsque l'on reconnaît notre vraie nature, la souffrance s'efface. Qu'il est plus facile d'admettre les comportements "négatifs" des autres lorsque l'on sait qu'ils sont dû à cette ignorance de leur vraie nature et aux illusions nées de leur conditionnements. Que lorsque l'on reconnaît notre vraie nature, l'on sait d'expérience que cette nature appartient à chacun et que tous ont cette lumière en eux. Elle est juste obscurcie, cachée. Et par conséquent il y a toujours l'option que cette lumière jaillisse de la compréhension de notre vraie nature. Que cette compréhension doit parfois (pas toujours) passer par une grande souffrance.
Ce qui nous mène au paradoxe d'accepter la souffrance humaine comme parfois nécessaire mais de souhaiter que chaque humain en soit délivré et d'agir afin de faire reconnaître la raison principale de la souffrance humaine.
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